Alone in the dark (1994)

Auteur : Suerte Lazzardio, Hubert Chardot




Notez le nom d'un des scénaristes. E.Carnby, au moins ils jouent le jeu jusqu'au bout.


En 1994, Infograme possédait la licence L'appel de Chtullu, célèbre jeux de rôle se passant dans l'univers de Lovecraft. Infograme réalisera ce que l'on pourrait appeler la trilogie Chtullienne qui regroupe Alone in the Dark, Shadow of the Comet et Prisoner of Ice, trois jeux qui encore aujourd'hui  font office de référence dans leur domaine.

Fort de ce catalogue, Infograme tenta une approche promotionnel en déclinant certain de ses titres en format BD, Si Prisoner of Ice connaitra 3 volume, Shadow of the Comet n'en connaitra aucun. Alone in the Dark aura aussi le droit à son adaptation dans le volume dont je vais vous parler.


Bien que s'appelant Alone in the Dark, cette BD est en fait l'adaptation du jeu Alone in The Dark 3 qui s'avère sans doute l'épisode le moins Lovecraftien de la saga orignal. Et pour cause, il se passe entièrement dans une ville abandonné peuplé de fantômes de cowboys.

Outre cette perte d'ambiance originelle, le fait que le jeu soit orienté action avec des énigmes plutôt improbable (une montre pour ouvrir un coffre, un faux décor…) font d'Alone in the Dark 3 et considéré, à juste titre,comme l'un des moins bon épisode de la série. Quand est-il de la BD ?






L'histoire reprenant donc la trame du jeu, nous suivons Edward Carnby, le détective de l'étrange, partis a la recherche de son amie Émilie Hartwood, actrice qui a mystérieusement disparu durant un tournage dans la ville abandonné de Slaughter Gulch. Évidement, il va vite se rendre compte que la ville renferme bien des mystère.


Premier chose qui frappe, le design général de l'adaptation. Suerte Lazzardio à un style vraiment particulier utilisant des traits très épais et des personnage aux visages très secs. Si ce style donne un coté vraiment étrange aux visages des protagoniste, il faut quand même reconnaitre qu'en contrepartie il offre une certaine atmosphère à l'ensemble. Dommage que la mise en scène ne soit pas plus créative, je dirais même qu'elle est classique.






Le scénario alterne entre le bon et le moins bon. Certain passage sont assez surréaliste. Par exemple, au début, Edward se met à marcher parmi les fantômes sans qu'un seul ne réagisse. Il faut cependant noter une chose. C'est principalement lorsque l'histoire cherche à suivre le jeu que l'on rencontre des éléments improbables (on retiendra notamment l'utilisation de maracas pour calmer les serpents).

A contrario, à partir d'un moment, l'histoire prend des libertés avec le jeu de bases, en intégrant des nouveau personnages et suivant une autre direction. Et là l'ensemble s'avère mieux construit et plus logique. La BD évite même les éléments particulièrement nawak du jeu (le double maléfique, la transformation en guépard ou le final complètement grotesque) pour nous offrir quelques chose de plus cohérent et acceptable.





Alone in the Dark se montre finalement plus convaincant dans sa narration que le jeu dont il est tiré (Alone in the Dark 3 pour rappel). Il est cependant loin d'être une grande œuvre et son design ne risque pas de plaire à tous.



Où le trouver


La BD a été éditée aux éditions Vent d'Ouest.



Petit truc :


Avant de finir, je tiens a noté une curiosité. Cette BD a été réédité une fois en format Mangas vendu avec la trilogie dans un magazine. C'est exactement la même histoire et les mêmes dialogues, voir la même mise en scène. Seul le dessin change, plus coloré, moins épais avec des personnages totalement différent dans le design,  mais perdant un peu en atmosphère.

J'avais cette version, mais je ne la retrouve plus. Si quelqu'un l'a, ce serait fort aimable de m'envoyer des scans histoire de faire une comparaison.



16/10/2009
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