Zelda : a Link to the past (2005)

Auteurs : Himekawa Akira

 

 

Si vous aimez Zelda, retenez ce nom : Himekawa Akira, un duo d'auteur japonais. Qu'ont-ils de particulier ? Et bien simplement que toute les adaptations officiel en mangas de la série de Nintendo vienne de lui. De Link to the past à minish cap en passant par Ocarina of time et les épisodes Gameboy Color, le duo s'est chargé d'adapter les différentes aventures de Link sur papier.

Aujourd'hui, c'est Zelda : A Link to the past qui nous intéresse.

 

En choisissant de s'attaquer a une œuvre comme Zelda : A Link to the past, Himekawa n'a pas choisit la faciliter. Commençons par le héros, Link à la base est totalement muet dans le jeu, si ça permet une meilleur identification du joueur le problème vient que chacun aura une vision différente du personnage.

Autre soucis, l'histoire. Si A Link to the past possède bel et bien un scénario avec ses rebondissements et un déroulement logique, le jeu fait énormément place à l'aventure et a l'action. Il est difficile de concilier les 2 de façon équilibré dans un manga.

La question est donc, Himekawa à t'il réussit ?

La réponse dans l'article qui suit.

 

 

Commençons par ce qui est le plus simple à critiquer dans ce manga, le dessin. Le style de Himekawa est classique et correct. A contrario, il n'est pas exceptionnel et ne possède pas de génie. C'est du classique qui se laisse regarder mais qui ne marque pas les esprits pour autant.

Le scénario et la narration, eux sont plus sujet à discussion. Comme dit plus haut, si le jeu original possède un scénario, celui ci est loin d'être hyper développé et les séquences d'exploration prennent le pas sur la narration.

 

Les auteurs ont donc décidez de prendre certaine libertés afin de facilité le déroulement de l'histoire et développez le scénario. C'est loin d'être une mauvaise idée, mais le résultat est plutôt inégal.

Ainsi, si le fait d'avoir étoffé les origines du héros ou d'Agahnim est plutôt bienvenue, d'autres éléments laissent perplexes, car pas exploité de façon optimal.

Parlons de Ganty par exemple. Personnage créé spécialement pour les besoin du scénario, elle s'avère mal exploiter. Il faudra attendre le dernier acte pour qu'elle se montre vraiment utile, les dernière pages livreront quelques révélation, mais mal amené et de façon un peu abrupte. Pour parachever le tout, sa relation avec Link restera sans réelle réponse a la fin du volume.

 

 

Si le scénario suis de façon plus ou moins fidèle le jeu (on retrouve plusieurs élément ici et là), il y a de gros souci dans la narration. Tout faire tenir en 1 volume était une erreur, car l'histoire et les événements s'en trouvent précipités. Il n'y a pas d'incohérence, mais afin de ne pas trainer l'histoire en longueur, Himekawa précipite certain événement ou les résume le plus possible.

Ainsi, il faudra juste 25 pages pour que Link trouve les 3 talismans. Dès qu'il récupère le dernier il se retrouve téléporté dans la forêt ou il trouve excalibur. Le donjon de la sagesse est résumé en 2 pages et la quête des descendantes en 6. Comme je l'ai dit, il n'y a pas vraiment d'incohérence, mais ces facilités scénaristiques donne une impression de précipité à l'ensemble. C'est d'autant plus regrettable que les auteurs s'attardent parfois sur des passages, au final, sans importance. Enfin tout ces raccourcis sur les donjons font qu'au final la narration prend le pas sur l'action, ce qui n'est pas forcément ce que l'on attend le plus de l'adaptation d'un d'un jeu d'aventure.

 

 

Au final, sans être mauvais, la simplification scénaristique, le manque d'ambition autour de l'adaptation font de Zelda : A Link to the Past un titre anecdotique. Le genre de mangas que l'on lit mais qui ne marque pas.

 

 

Où le trouver

 

Zelda : a Link to the past est sortie en France aux éditions Soleil Mangas

 



09/10/2009
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