Mobile Suit Gundam Blue Destiny (1997)

Apparté : Mais que vient faire un Gundam sur ce site ? Devez-vous vous demander.

Et bien je vous rassure, cet article n'est pas hors sujet contrairement à ce que l'on pourrait croire. Si gundam est une série dont chaque saga s'est vu adapté en jeu vidéo, ce blue Destiny est une exception. En effet, ce mangas est l'adaptation du jeu du même nom sorti sur saturn, qui s'avère être une histoire original.

 

le jeu saturn dont le mangas est tiré

 

 

Article rédigez par Dark Doodoo forumer de Gamepédia et grand fan de gundam à ses heures perdus

 

La série des Gundam est ce que l’on pourrait appeler un mythe. Forte de 15 séries TV (près de 600 épisodes !), 21 films (dont un live que les japonais ont raillé de leur mémoire…), 48 OAV et plus de 140 adaptations en jeux vidéo tous supports confondus, Gundam est cependant assez peu représenté en manga. S’agissant principalement de courts spin of et dans la mesure où le genre « mecha » est assez peu présent en France depuis Goldorak, c’est un véritable bonheur de voir débarquer un O.V.N.I. tel que ce « Gundam – Blue Destiny » !

Étonnant d’ailleurs puisqu’il s’agit du tout premier manga traitant de l’univers Gundam en langue française et ce, grâce à la diffusion de « Gundam Wing » sur M6 en 2002, qui poussa l’éditeur Panini à nous proposer cette adaptation d’un jeu sorti 6 ans plus tôt sur Saturn et qui se situe durant la fameuse Guerre d’Un An décrite dans la saga originelle.

 

Côté scénario, nous retrouvons donc ici Kajima et ses potes Hugues et Feuris de la prestigieuse Unité d’Évaluation Spéciale de l’armée de la Fédération qui, au court d’une mission test de mobiles suits, se voient confronté à un gundam particulièrement virulent et qui emporte tout sur son passage. Parvenant à le maitriser péniblement, Yu Kajima va découvrir que cette unité expérimentale, le Blue Destiny, est un prototype top secret équipé d’un système d’intelligence artificielle devenue folle, l’Exam, capable de retranscrire les performances d’un New Type (être humain doué de prescience et de réflexes accrus). Chargé des nouveaux essais du Blue Destiny, Kajima va se heurter à Nimbus Zatchen, un pilote Zeon chargé de récupérer l’Exam et de tuer son concepteur, un transfuge du Duché de Zeon. Bien que le format du one-shot ne permette pas de la développer autant que dans jeu, l’histoire reste cependant très fidèle au scénario du jeu bien que des passages non essentiels aient été retirés. Les principales scènes de combats sont d’ailleurs bien retranscrites.

 

Le récit se suit avec plaisir et le dessin, bien que manquant souvent de relief (l’auteur à un problème avec les trames selon moi…), est assez plaisant. On y retrouve la réflexion sur l’Homme vis-à-vis de la guerre avec cette fameuse dualité anti-manichéenne qui place les soldats des deux factions ennemis sur un pied d’égalité, tous étant humains et potentiellement amis, mais jetés dans un conflit où chacun se bat pour la liberté des siens. Ce qui n’est pas le cas des dirigeants, des têtes pensantes qui eux, ne voient que leur propres intérêts.

On y parle également d’Amour, thème récurent, abordé ici d’une manière qui fait écho au célèbre triangle amoureux « Amuro-Lalah-Char » du premier Gundam, relation qui durera d’ailleurs bien après la mort « physique » de Lalah. Tel sont les deux thèmes centraux de l’histoire, d’autre sont abordés (la perte d’un être cher, l’amitié…) mais comme dit plus haut, le récit, trop bref à mon gout ne permet de les développés plus en détail. Il permet cependant d’en avoir une représentation plus imagée, le jeu faisant souvent la part belle à de simples dialogues entre deux missions…

 

 

 

 

En définitive, le seul reproche que je pourrais faire à « Gundam – Blue Destiny » version manga serait le même que pour la version JV, à savoir : j’en veux plus ! Il s’agit d’ailleurs d’un problème récurant dans toutes les spin-of Gundam. Les auteurs ouvrent les portes d’un univers intéressant, nous expose une galerie de personnages attachants et une situation, des thèmes originaux, mais y mettent un terme trop rapidement en nous laissant sur notre fin. Maintenant reste une œuvre agréable à lire, aussi bien pour les fans que pour les néophytes qui pourront découvrir Gundam sans trop de difficulté.

 

Où le trouver : épuisé chez l’éditeur Panini Comics (une seule édition), bouquinistes et internet sont vos amis.



16/12/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 6 autres membres